Reportage: Nepenthes ampullaria chez un cultivateur
Posté : 12 sept. 2003 23:10
J'ai eu l'occasion, durant mes quelques jours de vacances, de rendre visite à un ami passionné de plantes carnivores, grâce auquel j'ai pu faire la connaissance de quelques nepenthes.
J'ai particulièrement été surpris par la découverte d'un Nepenthes ampullaria. J'en possède moi même un petit exemplaire depuis 1 an, qui arbore fièrement quelques urnes et depuis quelques semaine un microscopique rejet à la base. Charles Clarcke nous présente dans son célébricisme ouvrage "Nepenthes of Borneo", page 10, un dessin de nepenthes ampullaria où l'on peut voir une plante présentant plusieurs urnes sur la tige et quelques rejets au sol. L'ouvrage montrent ensuite plusieurs photos de N ampullaria, qui sont d'ailleurs très belles, certes, mais j'avoue avoir reçue un choc en voyant celle emprisonnée dans le terrarium de cet ami !
On peut voir une tige mesurant plusieurs dizaines de centimètre, quasiment dépourvues de feuilles classiques (vous savez les grandes qui se terminent par une urne), mais comme sur le dessin de Clarcke, une succession de collerettes de petites urnes !
Un moment, j'avoue avoir penser que cet ami avait troqué son âme contre quelques secrets démoniaques pour faire pousser ainsi sa plante. J'ai même cru un instant apercevoir quelques gerbes de fumer sortir de sa bouche et ses oreilles s'agrandirent… Cela était certainement du aux effluves des nombreuses sarracenias que j'avais rencontrés auparavant car mon ami a nié tout naturellement et a même affirmé que c'était à la portée de tous.
J'ai donc observé attentivement son terrarium. C'est une banale cuve avec au fond de l'eau avec un chauffage d'aquarium. Des plaques de polystyrènes supportent une grille sur laquelle repose les pots des plantes. Le chauffage chauffe l'eau, qui s'évapore. L'humidité est d'autant plus importante qu'un brumisateur à ultra-son a été installé avec un grand réservoir d'eau : un cul de bouteille en plastique coupé, avec un tuyau qui apporte en permanence de l'eau puisée sous la grille. Une plaque de verre referme le tout et le terrarium est éclairé non pas 1, ni 2, ni 3 mais par 4 tubes néons… D'après cet ami, c'est certainement cela le secret de la réussite, une luminosité importante.
En tout cas, je ne pus résister à la tentation de prendre des photos, afin de vous faire découvrir cette plante magnifique. Je vous laisse juge du résultat.
César
J'ai particulièrement été surpris par la découverte d'un Nepenthes ampullaria. J'en possède moi même un petit exemplaire depuis 1 an, qui arbore fièrement quelques urnes et depuis quelques semaine un microscopique rejet à la base. Charles Clarcke nous présente dans son célébricisme ouvrage "Nepenthes of Borneo", page 10, un dessin de nepenthes ampullaria où l'on peut voir une plante présentant plusieurs urnes sur la tige et quelques rejets au sol. L'ouvrage montrent ensuite plusieurs photos de N ampullaria, qui sont d'ailleurs très belles, certes, mais j'avoue avoir reçue un choc en voyant celle emprisonnée dans le terrarium de cet ami !
On peut voir une tige mesurant plusieurs dizaines de centimètre, quasiment dépourvues de feuilles classiques (vous savez les grandes qui se terminent par une urne), mais comme sur le dessin de Clarcke, une succession de collerettes de petites urnes !
Un moment, j'avoue avoir penser que cet ami avait troqué son âme contre quelques secrets démoniaques pour faire pousser ainsi sa plante. J'ai même cru un instant apercevoir quelques gerbes de fumer sortir de sa bouche et ses oreilles s'agrandirent… Cela était certainement du aux effluves des nombreuses sarracenias que j'avais rencontrés auparavant car mon ami a nié tout naturellement et a même affirmé que c'était à la portée de tous.
J'ai donc observé attentivement son terrarium. C'est une banale cuve avec au fond de l'eau avec un chauffage d'aquarium. Des plaques de polystyrènes supportent une grille sur laquelle repose les pots des plantes. Le chauffage chauffe l'eau, qui s'évapore. L'humidité est d'autant plus importante qu'un brumisateur à ultra-son a été installé avec un grand réservoir d'eau : un cul de bouteille en plastique coupé, avec un tuyau qui apporte en permanence de l'eau puisée sous la grille. Une plaque de verre referme le tout et le terrarium est éclairé non pas 1, ni 2, ni 3 mais par 4 tubes néons… D'après cet ami, c'est certainement cela le secret de la réussite, une luminosité importante.
En tout cas, je ne pus résister à la tentation de prendre des photos, afin de vous faire découvrir cette plante magnifique. Je vous laisse juge du résultat.
César