Bonjour à tous
Je fais un petit post après un débat pour savoir ce qui expliquerait : Pourquoi lors d'une hybridation, l'hybride ressemble généralement plus à la mère qu'au père ?
Ceci est dû à l'expression des gènes :
- Dans un premier temps, l'hybride obtient lors de la fécondation 50% du patrimoine génétique de la mère et 50% du père.
- Chaque gène existe sous 1 ou plusieurs allèles différent. Dans un cas d'école simple si un gène existe sous 2 allèles A et B lors de la recombinaison, 3 sont possibles AA, AB ou BB. Dans la nature, le nombre d'allèles pour un même locus peuvent être beaucoup plus grand donc un nombre de recombinaison possible encore plus grand.
- En plus de la "loterie" génétique qui se déroule lors de la fécondation, il y a certains allèles qui sont dominants par rapport à d'autres. donc qui seront exprimé en priorité.
Dans un cas plus concret, on peut dire qu'un hybride ressemble plus à la mère uniquement sur des gènes qui seront "visibles". Mais la plante est autant de la mère que du père.
Dans le cas de l'épigénétique, qui est un second code encore assez méconnu qui est une régulation des gènes par des protéines (définition très très simpliste), il y a une base génétique qui provient équitablement des deux parents mais aussi une base environnementale, qui ne peut pour l'instant pas tout expliquer.
Voilà tout je sais pas si tous ça est clair, sinon posez-moi vos questions
Génétique des Drosera
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Génétique des Drosera
Le paradoxe, en biologie diviser et multiplier peut vouloir dire la même chose . . .
- kisscool-38
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Re: Génétique des Drosera
Vrai pour les mammifères, mais ce n'est pas transposable aux plantes...Manaargadoo a écrit :Dans un cas plus concret, on peut dire qu'un hybride ressemble plus à la mère uniquement sur des gènes qui seront "visibles".
Simpliste mais surtout partiellement faux. L'épigénétique est une régulation de l'expression des gènes (ou plutôt de l'accessibilité des promoteurs de ces gènes) par des "marques épigénétiques" sur des protéines certes mais aussi et surtour sur l'ADN. Ces marques épigénétiques sont des groupements acétyles ou méthyles sur les protéines ou méthyles sur l'ADN. Donc rien à voir avec des protéines, celles-ci ne font que retranscrire le message de ces marqueurs épigénétiques, ce sont eux qui portent l'information.Manaargadoo a écrit :une régulation des gènes par des protéines (définition très très simpliste)
Pas vraiment, cette explication ne répond pas du tout à la question, désolé.Manaargadoo a écrit :Voilà tout je sais pas si tous ça est clair
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Re: Génétique des Drosera
C'est juste des constats qu'on réaliser des amis qui hybride, et on se demandait si c'été explicable ou non. Mais des lots provenant de l'hybridation des même parents peuvent donner des résultats différent, c'est une loterie.kisscool-38 a écrit :Vrai pour les mammifères, mais ce n'est pas transposable aux plantes...Manaargadoo a écrit :Dans un cas plus concret, on peut dire qu'un hybride ressemble plus à la mère uniquement sur des gènes qui seront "visibles".
C'est très court mais vrai car ce sont les protéines qui se fixe ou non à l'ADN, ce qui active ou inhibe l'expression d'un gène au final.kisscool-38 a écrit :Simpliste mais surtout partiellement faux. L'épigénétique est une régulation de l'expression des gènes (ou plutôt de l'accessibilité des promoteurs de ces gènes) par des "marques épigénétiques" sur des protéines certes mais aussi et surtour sur l'ADN. Ces marques épigénétiques sont des groupements acétyles ou méthyles sur les protéines ou méthyles sur l'ADN. Donc rien à voir avec des protéines, celles-ci ne font que retranscrire le message de ces marqueurs épigénétiques, ce sont eux qui portent l'information.Manaargadoo a écrit :une régulation des gènes par des protéines (définition très très simpliste)
La question était : Pourquoi lors d'une hybridation, l'hybride ressemble généralement plus à la mère qu'au père ?kisscool-38 a écrit :Pas vraiment, cette explication ne répond pas du tout à la question, désolé.Manaargadoo a écrit :Voilà tout je sais pas si tous ça est clair
L'hybride est à composé à 50% de la mère et à 50% du père mais d'après les constatation la partie maternelle serais plus présente dans des critère visible
Après pour avancer plus sur ce sujet, il faudrait réaliser une sujet de recherche pour déterminer à quoi correspondrait chaque gènes et la proportion de ceux qui sont visible ou non par rapport au patrimoine de la mère et du père . . .
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- kisscool-38
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Re: Génétique des Drosera
Les protéines ne sont que le "système de lecture" de l'information qui elle est codée par l'acétylation et la méthylation dans le cadre de l'épigénétique.Manaargadoo a écrit :C'est très court mais vrai car ce sont les protéines qui se fixe ou non à l'ADN, ce qui active ou inhibe l'expression d'un gène au final.kisscool-38 a écrit :Simpliste mais surtout partiellement faux. L'épigénétique est une régulation de l'expression des gènes (ou plutôt de l'accessibilité des promoteurs de ces gènes) par des "marques épigénétiques" sur des protéines certes mais aussi et surtour sur l'ADN. Ces marques épigénétiques sont des groupements acétyles ou méthyles sur les protéines ou méthyles sur l'ADN. Donc rien à voir avec des protéines, celles-ci ne font que retranscrire le message de ces marqueurs épigénétiques, ce sont eux qui portent l'information.
Comme tu le dis, tu apportes une constatation, pas une réponse.Manaargadoo a écrit :L'hybride est à composé à 50% de la mère et à 50% du père mais d'après les constatation la partie maternelle serais plus présente dans des critère visible
Re: Génétique des Drosera
Ces protéines appelées Histones sont déjà liées a l'ADN, l'acétylation, méhylation ou encore ubiquitination de certains acides aminé de ces Histones va avoir pour effet de décondenser/condenser la chromatine. Mais même si la chromatine est décondensée/condensée les histones sont toujours liées a l'ADN ^^C'est très court mais vrai car ce sont les protéines qui se fixe ou non à l'ADN, ce qui active ou inhibe l'expression d'un gène au final.
Après un très grand nombre de chercheur en biologie moléculaire se penchent sur l'épigénétique de nos jours donc ce n'est plus si méconnus que ça comme mécanisme (certes il y a encore beaucoup de choses a trouver ...).
Pour compléter cette discussion j'ai lu dans un article scientifique que j'ai eu a traiter dans un de mes cours que les mutations de l'ADN liées a des phénomènes épigénétique sont bien plus nombreuses que les mutations classique. Celles ci peuvent expliquer des différences de phénotypes. Les chercheurs ont aussi découverts que ces mutations liées a l'épigénétique pouvaient être transmise aux descendants.
Donc pour nos amis les Droseras des facteurs environnementaux pourraient déclencher des évènement épigénétique chez le parents qui pourrai transmettre tout ceci a sa descendance créant ainsi des mutations épigénétique (réversible) qui pourraient être la cause d'un nouveau phénotype observé.
- Jardimanche
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Re: Génétique des Drosera
+1 je suis plutôt d'accord même si je suis loin d'être un épi-généticien! Il a déjà été publié que l'empreinte parentale et l'épi-génome étaient conservé dans la descendance et en effet, qu'il était influençable par les stresses qu'auraient vécut les générations parentales.Thymidine a écrit :Ces protéines appelées Histones sont déjà liées a l'ADN, l'acétylation, méhylation ou encore ubiquitination de certains acides aminé de ces Histones va avoir pour effet de décondenser/condenser la chromatine. Mais même si la chromatine est décondensée/condensée les histones sont toujours liées a l'ADN ^^C'est très court mais vrai car ce sont les protéines qui se fixe ou non à l'ADN, ce qui active ou inhibe l'expression d'un gène au final.
Après un très grand nombre de chercheur en biologie moléculaire se penchent sur l'épigénétique de nos jours donc ce n'est plus si méconnus que ça comme mécanisme (certes il y a encore beaucoup de choses a trouver ...).
Pour compléter cette discussion j'ai lu dans un article scientifique que j'ai eu a traiter dans un de mes cours que les mutations de l'ADN liées a des phénomènes épigénétique sont bien plus nombreuses que les mutations classique. Celles ci peuvent expliquer des différences de phénotypes. Les chercheurs ont aussi découverts que ces mutations liées a l'épigénétique pouvaient être transmise aux descendants.
Donc pour nos amis les Droseras des facteurs environnementaux pourraient déclencher des évènement épigénétique chez le parents qui pourrai transmettre tout ceci a sa descendance créant ainsi des mutations épigénétique (réversible) qui pourraient être la cause d'un nouveau phénotype observé.
A mon sens, on peut parler d'épigénétique, de transposons, 'd'imprinting' parentale, d'hétéro/homochromatine due aux marques post-trad. des histones , acetycaltion, methylation...
Ce qui fait que, d'une manière générale les hybrides ont plus de traits phénotypiques de la mère que du père à une grande échelle bien entendue, c'est principalement que la mère cède la moitié de son génome nucléaire et 100% de son génome mitochondriale et chloroplastique à la descendance!
En ce qui concerne le sujet même de ce post, je ne pense pas que cela constitue un réel débat vu que cela a déjà été publié plusieurs fois dans des revues scientifiques!
Nicolas
- kisscool-38
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Re: Génétique des Drosera
Pas dans sa totalité: la méiose efface quelque chose comme 90% des marqueurs épigénétiques, le reste est effectivement transmis aux gamètes. Puis des marqueurs se remettent en place, certains de manière aléatoire, d'autres influencés par ce qui vit la mère pendant la formation de l'embryon (ce qui peut expliquer en partie la question initiale).Jardimanche a écrit :Il a déjà été publié que l'empreinte parentale et l'épi-génome étaient conservé dans la descendance
Là encore faux (au moins pour les chloroplastes, pour les mitochondries je crois que c'est déjà un peu plus juste). Chez le kiwi par exemple, les chloroplastes proviennent en totalité du mâle. Pour d'autres plantes, c'est 50/50. En fait, ça dépend des espèces, il n'y a pas de généralité.Jardimanche a écrit :100% de son génome mitochondriale et chloroplastique à la descendance!
- Jardimanche
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Re: Génétique des Drosera
Moi qui pensais qu'il n'y avait pas matière à débatre... lol
Peut-être pas si juste (Faux étant trop catégorique pour la biologie...) mais en tout cas (pensant que certains Drosera sont plus proches des graminées que du Kiwi) l'hérédité chloroplastique et mitochondriale (avec quelques nuances pour la mito) est Maternelle! Bien entendue tant qu'il n'éxiste pas d'étude génétique sur les Drosera on ne peut pas en juger!
Donc elles sont majoritairement transmise à la descendance... En grande partie du moins due à des phénomène que l'on ne connait pas! Après c'est compliqué de parler de l'épigénome vu tous ce qu'il comprend...kisscool-38 a écrit :Pas dans sa totalité: la méiose efface quelque chose comme 90% des marqueurs épigénétiques, le reste est effectivement transmis aux gamètes. Puis des marqueurs se remettent en place, certains de manière aléatoire, d'autres influencés par ce qui vit la mère pendant la formation de l'embryon (ce qui peut expliquer en partie la question initiale).Jardimanche a écrit :Il a déjà été publié que l'empreinte parentale et l'épi-génome étaient conservé dans la descendance
kisscool-38 a écrit :Là encore faux (au moins pour les chloroplastes, pour les mitochondries je crois que c'est déjà un peu plus juste). Chez le kiwi par exemple, les chloroplastes proviennent en totalité du mâle. Pour d'autres plantes, c'est 50/50. En fait, ça dépend des espèces, il n'y a pas de généralité.Jardimanche a écrit :100% de son génome mitochondriale et chloroplastique à la descendance!
Peut-être pas si juste (Faux étant trop catégorique pour la biologie...) mais en tout cas (pensant que certains Drosera sont plus proches des graminées que du Kiwi) l'hérédité chloroplastique et mitochondriale (avec quelques nuances pour la mito) est Maternelle! Bien entendue tant qu'il n'éxiste pas d'étude génétique sur les Drosera on ne peut pas en juger!
- kisscool-38
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Re: Génétique des Drosera
Il y a toujours matière à débattre, c'est le principe de la scienceJardimanche a écrit :Moi qui pensais qu'il n'y avait pas matière à débatre... lol
Je n'ai plus le chiffre exact en tête mais je crois que la mise en place de l'épigénétique dans l'embryon ne doit pas excéder 25% de celle d'un adulte (chiffre pour l'homme du moins mais ça semble extrapolable à un grand nombre d'organisme), ce n'est donc pas tellement majoritaire.Jardimanche a écrit :Donc elles sont majoritairement transmise à la descendance... En grande partie du moins due à des phénomène que l'on ne connait pas! Après c'est compliqué de parler de l'épigénome vu tous ce qu'il comprend...
[/quote]Jardimanche a écrit :(pensant que certains Drosera sont plus proches des graminées que du Kiwi)
Ca ne marche malheureusement pas aussi simplement. J'avais voulu écrire ça au début sauf que j'ai vite effacé avant de poster. Il n'y a pas de règle, ça peut être complètement différent d'une plante à une autre, même si elles sont phylogénétiquement très très proches (j'avais un exemple mais qui m'échappe encore).
J'espère que tu ne le prends pas mal Nico
Re: Génétique des Drosera
sans compter les apports des autres composants de la cellule 'mère' je pense notamment à tout ce qui gravite autour des mitochondries.
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fab
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sur le forum aquario j'ai une nepenthes ventricosa, sur le forum carnivore j'ai un neochromis omnicaruelus...les passions elles se partagent.