Bonjour Jean Rémi,mij a écrit :bonjour.
Curieux cette envie humaine de couper tout ce qui dépasse, pas beau, ou qui semble duveteux comme pourri... Mais arrêter de couper et LAISSER faire la nature !!! Une plante est plus belle quand on lui fiche la paix, plus tu la tripotes plus elle est moche et risque d'être malade et d'autant plus suite à une blessure de taille !!
Je me demande ce qui vous passe par la tête.
jean rémi.
Je trouve ta réponse un peu forte et radicale. S'il était question de laisser faire la nature, nous n'aurions pas ces plantes chez nous. Le simple fait qu'elles soient cultivées 'artificiellement' (j'entends par là en dehors de leur milieu naturel) impose un minimum d'attention. Il est évident (en tout cas pour moi) que je ne laisserai pas faire la nature si mes plantes sont attaquées par un botrytis ou des pucerons. Dans un cas je coupe la zone atteinte en traitant dans l'autre je traite.
De cette façon j'ai sauvé une potée de D.binata envahie par un Botrytis (à la reprise au printemps). J'ai tout coupé, traité et bouturé les racines charnues. Aujourd'hui la plante est magnifique (j'ai aussi changer les conditions de culture mal adaptées à l'époque)... en laissant faire la nature je l'aurais perdu. J'ai aussi eu l'occasion de traiter des plantes atteintes sans couper les parties nécrosées en me disant que le produit tuerait le champignon..erreur.
Enfin bref, j'ai voulu réagir à ta réponse en toute amitié bien évidement. La réponse à la question de Lucas (qui peut concerner toutes les plantes avec ou sans insecte piégé ) est en fait à modérer en fonction des circonstances, de l'identification précise de l'attaque (s'il s'agit de ça). Je suis d'accord sur le fait qu'il n'est pas nécessaire de couper tout ce qui semble douteux, par exemple les pièges de Dionaea qui noircissent c'est souvent normal et, si les conditions de culture sont bonnes, peu ou pas dangeureux.
Bon j'arrête ma prose.
Lolo