West a écrit :Merci François pour ces précisions, mais il y a un truc qui me trouble :
comment, dans le cas de la parthénogénèse, la descendance peut être
différent de la mère, puisqu'il n'y a pas d'apport génétique extérieur ?
Et puis tu dis que toutes les cellules sexuelles ont un génome différent,
mais je croyais que chaque individu avait des cellules avec un génome identique ? Cela voudrais dire que les cellules sexuelles ont un génome
différent de celui de l'individu qui les produise ?
J'ai sans doute de lacune en génétique, mais j'aimerai comprendre.
bon, je vais essayer de m'y mettre, mais c'est dur un dimanche après midi après un armagnac ! :D
toutes les cellules d'un individu ont éffectivement un genôme identique, sauf les cellules sexuelles! Chaque génome d'un individu provient pour moitié du père et pour moitié de la mère. imagine une espèce qui aurait seulement deux chromosomes (je ne crois pas que ça existe) , il y aurait donc deux cellules sexuelle possibles puisque les deux chromosomes sont différents.
si une espèce possède 4 chromosomes, 4 cellules sexuelles possibles
6 chromosomes, 8 possibilités, etc...
pour l'homme : 46 chromosomes = près de 8 millions de cellules sexuelles différentes possibles , sans compter d'autres phénomènes qui interviennent (échanges entre chromosomes) et qui mutiplient encore les possibilités!!
donc si un homme pouvait se reproduire par parthénogènèse, il aurait au minimum 8 millions de possibilités !
et d'ailleurs si toutes nos cellules sexuelles étaient identiques (spermatozoïdes ou ovules) tous nos enfants (issus d'un même lit ! ) seraient identiques, ce qui n'est pas le cas !
les seuls cas où toutes les cellules sexuelles sont identiques, c'est dans le cas d'une lignée pure, ou ce qu'on appelle une race chez les animaux : les deux lots de chromosomes sont (en théorie) identiques.
il faudra que je fasse un petit topo avec des schémas, ça sera plus facile à expliquer