Cephalotus vue au microscope
Posté : 12 avr. 2015 21:52
Bonsoir !
Ce soir je vous donne un nouveau chapitre de mes observations microscopiques.
Cephalotus.
Secrète, discrète, elle mérite qu'on s'y attache !!!
Comme d'habitude, un petit schéma pour vous montrer l'endroit de mes observations sur la plante, que vous connaissez :
1. L'attraction : le capuchon (Schéma zone 1)
Nous savons que Cephalotus, plante qui est posée sur la mousse dans la Région d'Albany, en Australie, attire essentiellement des insectes rampants (fourmis)
Certains auteurs (Barthlott) en ont déduit que le piège était assez "opportuniste", les insectes tombent dedans un peu par hasard.
L'observation montre que ce n'est pas forcément le cas, et laissent voir un rôle prépondérant joué par le capuchon.
Observons d'abord l'entrée du piège à l'appareil photo, pas au microscope (grossissement X1, objectif macro) :
On aperçoit le capuchon qui a des zones claires, presques transparentes (comme darlingtonia)
à l'intérieur de ce capuchon, on voit, au microscope, à la fois des glandes à nectar, et à la fois des structures cireuses de surface qui empêchent la proie de s'y maintenir.
Le piège est donc efficace : l'insecte attiré croit qu'il s'agit d'un passage avec une issue, mais il est bloqué et ne peut tenir : il tombe dans le piège.
Photo 1 : glandes nectarifères,
photo 2 : détail en épiscopie (lumière rasante) des structures empêchant l'insecte de se tenir.
Ce soir je vous donne un nouveau chapitre de mes observations microscopiques.
Cephalotus.
Secrète, discrète, elle mérite qu'on s'y attache !!!
Comme d'habitude, un petit schéma pour vous montrer l'endroit de mes observations sur la plante, que vous connaissez :
1. L'attraction : le capuchon (Schéma zone 1)
Nous savons que Cephalotus, plante qui est posée sur la mousse dans la Région d'Albany, en Australie, attire essentiellement des insectes rampants (fourmis)
Certains auteurs (Barthlott) en ont déduit que le piège était assez "opportuniste", les insectes tombent dedans un peu par hasard.
L'observation montre que ce n'est pas forcément le cas, et laissent voir un rôle prépondérant joué par le capuchon.
Observons d'abord l'entrée du piège à l'appareil photo, pas au microscope (grossissement X1, objectif macro) :
On aperçoit le capuchon qui a des zones claires, presques transparentes (comme darlingtonia)
à l'intérieur de ce capuchon, on voit, au microscope, à la fois des glandes à nectar, et à la fois des structures cireuses de surface qui empêchent la proie de s'y maintenir.
Le piège est donc efficace : l'insecte attiré croit qu'il s'agit d'un passage avec une issue, mais il est bloqué et ne peut tenir : il tombe dans le piège.
Photo 1 : glandes nectarifères,
photo 2 : détail en épiscopie (lumière rasante) des structures empêchant l'insecte de se tenir.