Alors c'est intéréssant, parce que j'ai récemment vaporisé abondamment une dionée. Voila le récit :
Je viens de finir de planter ma tourbière.
J'ai récemment pas mal arrosé, la tourbe en surface n'est pas bien tassée, bref, un peu de tourbe a recouvert ma dionée lors d'un récent arrosage abondant.
La tourbe fraichement gorgée d'eau, lorsqu'elle est rentrée dans les pièges, les a fait fermer (et là j'ai dit : "zut, j'ai fait le bourrin"). Passons la journée.
Le lendemain, 24h après, les pièges commencent à se réouvrir, mais ils sont pleins de tourbe, donc encombrés et un peu inutiles (et pas beaux à voir).
Je prends donc un pulvérisateur (manuel, classique, en mode pulv.), et je commence à pulvériser doucement dans le piège, pour noyer la tourbe et la faire "s'écouler". Il ne faut surtout pas que je touche, sinon ça va se refermer à coup sûr, et je risque de perdre le piège.
Pulvérisations : et là, aucun problème de fermeture, je commence doucement, puis je pulvérise de plus en plus fort, jusqu'au maximum, lorsqu'on appuie franchement sur le pulvérisateur.
Même en m'approchant très près de l'ouverture du piège (relativement large à ce stade), et en pulvérisant fort, je n'ai pas réussi à le faire se refermer ; alors qu'il était suffisament ouvert pour en avoir la capacité - à ma connaissance.
Donc bon.
Si tu arroses avec un arrosoir sur le piège, il va se fermer -je pense- car la quantité d'eau, son poids, son inertie, vont créer des vibrations successives qui vont déclencher le pièges.
Par contre avec un pulvérisateur, bien sûr en mode "large" (et non pas le petit jet central hyper puissant), c'est pas assez puissant - sauf évidement si tu vises volontairement un poil sensitif, de très très près.
Ca imite la pluie / forte pluie , et donc ça ne se ferme pas.
Des articles détaillent le mécanisme incroyable derrière la fermeture de ce piège à loup - c'est bien trop technique et poussé pour que je lise jusqu'au bout, mais les conclusions sont qu'une partie du mystère n'a jamais été expliquée