Comme c’est la premiere fois que j’interviens sur ce forum, d’abord, je me presente: je suis Herve (desole, j’aime pas trop les pseudos!…), je m’interesse et cultive les PC depuis pas mal d’annees, y compris in vitro.
Ensuite, je voudrais feliciter Cesar pour ce forum qui est tres bien, mais dont le defaut majeur, c’est que le lire et y intervenir prend du temps….
Bon, ceci dit, je prend un vieux train en marche et, au risque de n’etre lu par personne, voudrais donner 2 opinions sur ce sujet de “vitrobanque”.Une telle banque est une belle idee, en particulier pour eviter que des petits bijoux voire collections entieres ne disparaissent; j’y avais pense, mais ai vite laisser tomber, realisant que ce n’etait pas a ma portee. Toutefois, j’emettrais 2 reserves.
1- Ca me pose un peu des problemes d’ethique (et ceci est surtout, disons plus une reflexion interieure que je fais tout haut, qu’une volonte de donner des lecons ou quoi que ce soit). Je suis le premier a profiter des echanges/dons (graines, plantes, vitroplants, etc.) entre amateurs, mais vu la ‘puissance” de l’in-vitro, je me demande si institutionnaliser l’echange d’invitro ne risque pas de nuire de facon significative sur les producteurs (je sais, je risque de m’attirer les foudres de certains…). En effet, une fois qu’on a le materiel de depart, il est relativement facile (et tentant!) de produire des dizaines ou plus de petits Cephalotus ou Heliamphora; et ainsi concurrencer le producteur…. Peut-etre que je ne suis pas realiste, et que la fraction “vitroculteur” restera marginale, mais je pense qd mm qu’il faudrait au moins adherer a une charte de bonne conduite, et certifier de ne pas multiplier ces vitroplants en grand nombre.
2- Ma deuxieme reserve est plus pragmatique: etablir et gerer une vitrobanque est un travail ENORME! Tellement enorme que je vois mal comment ca pourrait etre fait a l’echelle de qq amateurs. En effet, c’est pas a toi, Jess, que je vais dire que gerer une bourse de graines c’est beaucoup de boulot, mais une vitrobanque, ca l’est evidemment beaucoup plus. Rien que l’entretient (sans parler de la gestion, commande, envoi) d’une collection de centaines de vitroplants (on peut vite atteindre des grands nombres, si pour chaque espece on a une dizaine de clones differents), demande du travail quasi-quotidien.
Ainsi, je pensais a 2 possibilites: 1- une banque “virtuelle”, ou, a l’image de ce que Serge L. avait fait pour les gemmes et bulbilles, il y aurait une liste publique (ou d’abonnes), basee essentiellement sur l’echange, ou on saurait qui a quoi, et chacun gererait donc son propre “petit” stock. Mais jouera-t-on le jeu? Et surtout, comment le debutant qui n’a rien ou presque a offrir pourra acquerir le matos? 2- la deuxieme solution, plus ambitieuse est de monter une entreprise a bon non lucratif, ou donc ses entrees d’argent ne servirait qu’a financer main-d’oeuvre, equipement et produits! Une telle entreprise donc avec de la main d’oeuvre salarie, ne sera surement pas rentable et ne pourra exister surement qu’avec des subventions. Mais je me disais que ca pourrait etre un projet “social”, permettant de donner un salaire/activite a des personnes defavorisees, handicapees, animer des quartiers, bla bla… ; et ainsi un tel projet, bien monte, pourrait recuperer des aides financieres locales, municipales, regionales, etc….
En tout cas, bonne chance, Jess and Co!
That’s all, folks!
