Désolé de remonter le topic mais en voyant ça j'ai été surpris et je ne peux m'empêcher de te corriger Ferréol.Ferréol a écrit :ça l'est vraiment!
En quelques années des populations résistantes d'aleurodes sont apparues, au début des années 1990 quasiment tous les aleurodes de serres étaient résistants, l'isathrine a été retirée du commerce, elle n'avait plus aucune efficacité sur les aleurodes (par contre, sur les fourmis il restait d'une efficacité redoutable)...
L'aleurode est particulièrement doué pour développer des résistantes aux produits chimiques. A l'heure actuelle, le seul moyen de contrôle de l'aleurode qui ait traversé les années sans perdre son efficacité, c'est la protection biologique à l'aide des parasitoïdes Encarsia formosa pour l'aleurode des serres (Trialeurodes vaporariorum) et Eretmocerus eremicus pour l'aleurode du tabac (Bemisia tabaci)...
Je m'explique:
Un organisme ne développe pas de résistance, il a en lui à la naissance le gène de résistance à tel organisme ou à tel produit chimique, c'est ce qu'on appel la diversité génétique.
C'est un coup de poker en fait.
C'est un cout en plus pour l'individu car fabriquer en temps normal une résistance quand ce n'est pas nécessaire va lui faire utiliser plus d'énergie qu'un individus qui ne le possède pas.
Par exemple: Je peux digérer des cailloux car j'ai des suc gastrique super puissant, oui mais on mange pas de caillou du coup l'énergie utilisé pour créer se suc surpuissant est du gachi, en revanche si demain il ne reste plus que des cailloux à manger, je serais sans doute le seul survivant.
L'avantage c'est que si demain tout le monde meurt je peux survivre et mes descendants ont beaucoup plus de chance de posséder le gène de résistance, au fil des années, toutes la population ou presque possèdera ainsi le gène de résistance.
Désolé pour le hors sujet mais je pense que ça mérité une clarification.
Sinon Matthieu, tu n'as pas eu d'attaques cette année ?