N vieillardii _ D neo-caledonica - IN SITU - Photos page 6
Posté : 02 mai 2008 0:18
Bonjour,
Le moment est arrivé de vous conter le voyage d'un des nepenthes le plus éloigné de chez nous et qui se trouve le plus au sud de tous aussi.( compris la Nouvelle Zelande )
Et oui, ce petit vieillardii est bien français. Je vous passerai l'historique de la plante, sujet déjà discuté sur la toile. Je ne manquerai pas non plus la rencontre avec le petit droséra neocaledonica.
Assez banalisé je trouve à travers les différentes communautés " carnivores ", je vous invite à parcourir en ma compagnie cette aventure à l'autre bout du monde.
Vous observerez, de part les photos, la multitude de " visages " que peuvent avoir les ascidies de ce nepenthes, ainsi qu'une large palette de couleur.
Je tiens à remercier tout d'abord les personnes en Nouvelle-Calédonie que j'ai rencontré lors de mon périple. Très avenant, serviable, je vous remercie beaucoup. Comme quoi il est encore possible de rencontrer des gens vraiment très, très gentils.De plus que de paysages inoubliables ...
Départ le 18 octobre pour Tokyo( escale), puis Nouméa ... Plus de 22 heures de vol. Quel " plaisir " quand nous ne sommes pas habitué à une telle distance !
Arrivé le 20 octobre donc à l'aéroport de Tontouta ( Nouméa) sous un ciel couvert.
Je devais attendre encore 2 jours avant de partir à la recherche de ce nepenthes, qui m'a surpris à tout point de vue.
Evidemment, le fait d'attendre 2 jours était trop long.
Je décidais donc de louer une voiture le jour même, et en présence de ma compagne, nous nous dérigions alors vers le premier site. Le Mt Koghi de la chaine des Monts Koghis.
Pendant de périple, j'ai eu plaisir de voir 7 sites.
- Le Mt Koghi
- Le Col de Prony
- Prony
- Région de Goro / de Port Bois
- Les Chutes de la Madeleine.
- Parc provincial de la Rivière-Bleue
- Mont Dore.
Lundi 20 octobre donc départ sur le mont Koghi.
Sur la route ménant au sommet ( cf article de Dionée - Robert Gibson ),il n'est pas très compliqué en prenant le temps d'observer dans le maquis le petit vieillardii en fleur, en nombre limité. La prériode de floraison se trouve être entre septembre et novembre. Pour la récolte il faut attendre courant janvier.
Pour information, le nepenthes pousse, et ce quelque soit le sol ou j'ai pu l'observer, sur un terrain de type latéritique.
les sols latéritiques ou " terre Rouge " développés sur des roches ultrabasiques, sont riches en métaux comme le fer, l'aluminium, le cobalt, le chrome et le nickel. Cocktail qui se trouve être un Véritable poison pour une grande majorité de plantes.
Ces sols contiennent donc peu d'éléments nutritifs pour les plantes. Seules les plantes du "maquis", sont capables de résister à ces conditions extrêmes.
Ceci explique donc le fort taux d'endémisme de l'ensemble de la flore originale du maquis " minier".
C'est sur ces sols que l'on trouve ici et là le vieillardii ou " gourde du mineur ".
Le petit droséra pousse aussi à proximité, et ponctuellement dans ce paysage de végétation si particulière, dans des zones très éclairées, à même le sol sans plantes qui pourraient lui faire de l'ombre.
Le sol n'est pas détrempé, mais juste humide. La température oscille autour de 24° dans l'après-midi sur le mont.
Les népenthes ici sont d'un âge certain vu la complexité des ramifications au sol et la multitude de rejets observé.
Après quelques clichés, je décidais de marcher au delà de l'auberge qui culmine à 476m pour pénétrer dans la forêt. Après un moment passé dans cette " jungle " de basse altitude, il nous fallait rebrousser chemin avant que la nuit tombe. Malheureusement un petit pont qui s'était effondré lors d'un éboulement nous obligeais à faire demi-tour.
Il est possible d'observer aussi ce népenthes à la sortie d'un chemin pédestre du mont.
Après cette première mise en bouche, j'attendais avec hâte les autres sites.
Le col de Prony restera, avec le Parc de la Rivière Bleue, un site assez unique en ce mercredi 22 octobre.
C'est au col de Prony à 323m que j'ai pu observer dans ces fameuses saignées de Terre Rouge, le vieillardii. C'est dans un paysage lunaire qu'ici et là en petit groupe que pousse ce népenthes. Certains pieds sont tels des serpents qui rampent sur le sol, à la recherche de végétation pour se hisser vers le haut. Les hampes florales telles des chandeliers érigées vers le haut et de couleurs sombres sont nombreuses. Les ascidies sont majoritairement de couleur verte. Certaines urnes sont de couleur cuivre ( superbe ), voir de couleur pourpre foncé. Quelques droséras poussent ici ét là encore mais en petit nombre.
Là ou pousse le nepenthes, la végétation est très rare. De la terre ... Encore de la terre. cela confère un milieu très original, et magnifique à la fois.
Après avoir passé un peu de temps sur le col de Prony, direction le village de Prony.
Là, et à l'ombre dans la fôret, le vieillardii s'élance aux différentes branches des arbres. La pigmentation des urnes, entre les urnes basses et hautes est flagrante.
Certains pieds semblent être très vieux. Tout comme le pervillei, de nombreux pieds apparaissent sur les tiges principales. C'est une toile complexe que l'on observe alors en levant un peu la tête.
L'humidité est présente, et le sol toujours juste humide. La température est élevée, 27°.
La région de Port Boisé et Goro restera un moment assez fort ! Et c'est peu dire.
Après 10km en direction de Goro, nous avons du faire demi tour. La route était barré. Un chantier avait vu le jour. Sur le chemin du retour nous avons donc emprunté un chemin de terre à hauteur de " La Capture ", et ce sur près de 15km ( La plaine des Lacs )... En 308. Et oui, un petit 4X4 était plus approprié. Inutile de dire que nous avons mis près de 50mn pour faire ces quelques kilomètres pour après un moment tombé sur un gros chantier en cours, et formellement interdit au public. Des camions de marque CATERPILLAR aux dimensions hallucinantes croisaient notre chemin. Nous étions perdu, et bien perdu. Finalement nous avons mis plus de 2h30 pour faire l'aller retour. C'est grâce à des conducteurs de travaux forts sympathiques en véhicules tout terrains, que nous avons eu la chance de trouver quelques plants tout de même. Après un peu de temps passé dans la végétation aux abords d'une route pratiquée par ces énormes bennes, nous avons du être escorté par des véhicules de la sécurité et gyrophares allumés s'il vous plait !
Pour terminer cette journée de mercredi, je souhaitais me diriger vers les Chutes de La Madeleine et le Parc de La Rivière Bleue. Mais impossible. Une averse de folie nous interdisait de continuer. Arreter la voiture restait la seule possbilité. Aucune visibilité et ce malgré la route en bien meilleure état que la précédente en direction de Port boisé. ( Au passage, rouler sur la Grande Route du Sud est un réel plaisir ! De longs moments à ne croiser personne, à travers de très beaux paysages ... Seul au monde ! Extra !! )
Après près de 20mn d'un mur de pluie, il ne nous restait plus qu'à rentrer avant la tombée de la nuit sur Nouméa pour repartir le lendemain sur ces 2 sites.
C'est aux Chutes de La Madeleine que j'ai pu observer un splendide site de droséra neocaledonica, sur un sol particulièrment plat, et beaucoup moins accidenté que la plupart des sites visités. Là le droséra est roi et nombreux dans ce maquis. A deux endroits, c'est un sol rouge brillant de goutelettes que l'on pouvait admirer. Je crois être tombé sous le charme depuis pour le genre droséra.
Tout comme le madagascariensis, je ne pouvais tourner la tête sans en voir sur le sol. C'était tout simplement magnifique.
Le sol était lui aussi juste humide, les plantes les plus nombreuses étaient dans des zones ou la lumière était importante.
Aux abords de la fameuse cascade des Chutes, quelques pieds seulement de droséra se trouvaient.
Au Parc provincial de la rivière bleue, j'ai pu observer plusieurs très jolis sites de népenthes. Dans un premier temps en fôret ou l'on trouve le fameux cagou ( Oiseau emblématique de la NC, et qui aboie comme un chien !). Les feuilles des nepenthes de couleur bronze, et ascidies pourpre s'étalent sur le sol à l'abri des arbres.
C'est dans le maquis par la suite que les plantes sont du plus belle effet. C'est un artifice de formes et de couleurs ! Tant d'ascidies différentes entre les lowers et uppers. En témoigne les photos prises sur le terrain. C'était l'un des plus beaux site que j'ai pu admirer.
Les urnes sont si différentes, que l'on pourrait croire par moment à différentes espèces ! ce népenthes est, je trouve, bluffant ... Troublant. Tout est mis en oeuvre pour capturer une proie.
Le vendredi 24 octobre, je devais me rendre sur le Mont Dore, pour apprécier à nouveau quelques droséras. Chose faite.
Après près de 2 heures de marche, j'ai pu observer quelques beaux droséras de couleur pourpre. J'ai pu là aussi, observer par chance dans des crevasses à l'Est du Mont, quelques népenthes.
La fin de mon séjour ( La semaine du 27 octobre ), mon plus beau souvenir, et Mr Colin H. Clayton ( Triffid Park ) sera certainement content de l'apprendre, sera l'observation de nepenthes vieillardii sur l'ile des Pins ! C'est le 8eme site que je gardais pour la fin.
Cette plante semblait avoir disparu et ce depuis 1977 sur l'ile après un incendie dans les highlands. ( Pic Nga et Meunier sont les 2 plus hauts monts de l'île )
Nous sommes sur un sol de type volcanique et assez différent d'un point de vue géologique de la NC. Par ailleurs, un grand nombre d'habitants que j'ai croisé sur l'ile ne connaissait son existence que dans le sud de la NC, mais pas sur l'ile.
Je décidais de parcourir l'ile à vélo .... L'horreur ! Pas pour les différentes routes et chemins de terre qui ne sont pas trop difficiles, mais le vélo qui était de piètre qualité. J'aurai préféré sans selle ce jour-là !
Après plus de 6 heures, entre les highlands et le niveau de la mer, C'est sur le chemin du retour vers l'hotel, et très isolé que j'ai pu observer pour la dernière fois ce petit népenthes. Quelle joie !! Pouvoir admirer une plante qui semble ne plus exister depuis plus de 30 ans. Un grand moment que je n'oublierai certainement pas et que j'ai depuis peu partagé avec M. Colin.
J'ai tenté d'observer sur l'île aussi dans une tourbière utricularia uliginosa ...Mais en Converse, pas facile ! Désolé.
Pour information : Compte tenu du grand nombre de photos prises sur les différents sites et du temps pris pour poster un certain nombre de ces images, je dois condenser au maximum.
Merci pour votre compréhension.
Le moment est venu ... Bonne route dans le Grand Sud de la Nouvelle Calédonie !
EDIT : PHOTO PAGE 6
Le moment est arrivé de vous conter le voyage d'un des nepenthes le plus éloigné de chez nous et qui se trouve le plus au sud de tous aussi.( compris la Nouvelle Zelande )
Et oui, ce petit vieillardii est bien français. Je vous passerai l'historique de la plante, sujet déjà discuté sur la toile. Je ne manquerai pas non plus la rencontre avec le petit droséra neocaledonica.
Assez banalisé je trouve à travers les différentes communautés " carnivores ", je vous invite à parcourir en ma compagnie cette aventure à l'autre bout du monde.
Vous observerez, de part les photos, la multitude de " visages " que peuvent avoir les ascidies de ce nepenthes, ainsi qu'une large palette de couleur.
Je tiens à remercier tout d'abord les personnes en Nouvelle-Calédonie que j'ai rencontré lors de mon périple. Très avenant, serviable, je vous remercie beaucoup. Comme quoi il est encore possible de rencontrer des gens vraiment très, très gentils.De plus que de paysages inoubliables ...
Départ le 18 octobre pour Tokyo( escale), puis Nouméa ... Plus de 22 heures de vol. Quel " plaisir " quand nous ne sommes pas habitué à une telle distance !
Arrivé le 20 octobre donc à l'aéroport de Tontouta ( Nouméa) sous un ciel couvert.
Je devais attendre encore 2 jours avant de partir à la recherche de ce nepenthes, qui m'a surpris à tout point de vue.
Evidemment, le fait d'attendre 2 jours était trop long.
Je décidais donc de louer une voiture le jour même, et en présence de ma compagne, nous nous dérigions alors vers le premier site. Le Mt Koghi de la chaine des Monts Koghis.
Pendant de périple, j'ai eu plaisir de voir 7 sites.
- Le Mt Koghi
- Le Col de Prony
- Prony
- Région de Goro / de Port Bois
- Les Chutes de la Madeleine.
- Parc provincial de la Rivière-Bleue
- Mont Dore.
Lundi 20 octobre donc départ sur le mont Koghi.
Sur la route ménant au sommet ( cf article de Dionée - Robert Gibson ),il n'est pas très compliqué en prenant le temps d'observer dans le maquis le petit vieillardii en fleur, en nombre limité. La prériode de floraison se trouve être entre septembre et novembre. Pour la récolte il faut attendre courant janvier.
Pour information, le nepenthes pousse, et ce quelque soit le sol ou j'ai pu l'observer, sur un terrain de type latéritique.
les sols latéritiques ou " terre Rouge " développés sur des roches ultrabasiques, sont riches en métaux comme le fer, l'aluminium, le cobalt, le chrome et le nickel. Cocktail qui se trouve être un Véritable poison pour une grande majorité de plantes.
Ces sols contiennent donc peu d'éléments nutritifs pour les plantes. Seules les plantes du "maquis", sont capables de résister à ces conditions extrêmes.
Ceci explique donc le fort taux d'endémisme de l'ensemble de la flore originale du maquis " minier".
C'est sur ces sols que l'on trouve ici et là le vieillardii ou " gourde du mineur ".
Le petit droséra pousse aussi à proximité, et ponctuellement dans ce paysage de végétation si particulière, dans des zones très éclairées, à même le sol sans plantes qui pourraient lui faire de l'ombre.
Le sol n'est pas détrempé, mais juste humide. La température oscille autour de 24° dans l'après-midi sur le mont.
Les népenthes ici sont d'un âge certain vu la complexité des ramifications au sol et la multitude de rejets observé.
Après quelques clichés, je décidais de marcher au delà de l'auberge qui culmine à 476m pour pénétrer dans la forêt. Après un moment passé dans cette " jungle " de basse altitude, il nous fallait rebrousser chemin avant que la nuit tombe. Malheureusement un petit pont qui s'était effondré lors d'un éboulement nous obligeais à faire demi-tour.
Il est possible d'observer aussi ce népenthes à la sortie d'un chemin pédestre du mont.
Après cette première mise en bouche, j'attendais avec hâte les autres sites.
Le col de Prony restera, avec le Parc de la Rivière Bleue, un site assez unique en ce mercredi 22 octobre.
C'est au col de Prony à 323m que j'ai pu observer dans ces fameuses saignées de Terre Rouge, le vieillardii. C'est dans un paysage lunaire qu'ici et là en petit groupe que pousse ce népenthes. Certains pieds sont tels des serpents qui rampent sur le sol, à la recherche de végétation pour se hisser vers le haut. Les hampes florales telles des chandeliers érigées vers le haut et de couleurs sombres sont nombreuses. Les ascidies sont majoritairement de couleur verte. Certaines urnes sont de couleur cuivre ( superbe ), voir de couleur pourpre foncé. Quelques droséras poussent ici ét là encore mais en petit nombre.
Là ou pousse le nepenthes, la végétation est très rare. De la terre ... Encore de la terre. cela confère un milieu très original, et magnifique à la fois.
Après avoir passé un peu de temps sur le col de Prony, direction le village de Prony.
Là, et à l'ombre dans la fôret, le vieillardii s'élance aux différentes branches des arbres. La pigmentation des urnes, entre les urnes basses et hautes est flagrante.
Certains pieds semblent être très vieux. Tout comme le pervillei, de nombreux pieds apparaissent sur les tiges principales. C'est une toile complexe que l'on observe alors en levant un peu la tête.
L'humidité est présente, et le sol toujours juste humide. La température est élevée, 27°.
La région de Port Boisé et Goro restera un moment assez fort ! Et c'est peu dire.
Après 10km en direction de Goro, nous avons du faire demi tour. La route était barré. Un chantier avait vu le jour. Sur le chemin du retour nous avons donc emprunté un chemin de terre à hauteur de " La Capture ", et ce sur près de 15km ( La plaine des Lacs )... En 308. Et oui, un petit 4X4 était plus approprié. Inutile de dire que nous avons mis près de 50mn pour faire ces quelques kilomètres pour après un moment tombé sur un gros chantier en cours, et formellement interdit au public. Des camions de marque CATERPILLAR aux dimensions hallucinantes croisaient notre chemin. Nous étions perdu, et bien perdu. Finalement nous avons mis plus de 2h30 pour faire l'aller retour. C'est grâce à des conducteurs de travaux forts sympathiques en véhicules tout terrains, que nous avons eu la chance de trouver quelques plants tout de même. Après un peu de temps passé dans la végétation aux abords d'une route pratiquée par ces énormes bennes, nous avons du être escorté par des véhicules de la sécurité et gyrophares allumés s'il vous plait !
Pour terminer cette journée de mercredi, je souhaitais me diriger vers les Chutes de La Madeleine et le Parc de La Rivière Bleue. Mais impossible. Une averse de folie nous interdisait de continuer. Arreter la voiture restait la seule possbilité. Aucune visibilité et ce malgré la route en bien meilleure état que la précédente en direction de Port boisé. ( Au passage, rouler sur la Grande Route du Sud est un réel plaisir ! De longs moments à ne croiser personne, à travers de très beaux paysages ... Seul au monde ! Extra !! )
Après près de 20mn d'un mur de pluie, il ne nous restait plus qu'à rentrer avant la tombée de la nuit sur Nouméa pour repartir le lendemain sur ces 2 sites.
C'est aux Chutes de La Madeleine que j'ai pu observer un splendide site de droséra neocaledonica, sur un sol particulièrment plat, et beaucoup moins accidenté que la plupart des sites visités. Là le droséra est roi et nombreux dans ce maquis. A deux endroits, c'est un sol rouge brillant de goutelettes que l'on pouvait admirer. Je crois être tombé sous le charme depuis pour le genre droséra.
Tout comme le madagascariensis, je ne pouvais tourner la tête sans en voir sur le sol. C'était tout simplement magnifique.
Le sol était lui aussi juste humide, les plantes les plus nombreuses étaient dans des zones ou la lumière était importante.
Aux abords de la fameuse cascade des Chutes, quelques pieds seulement de droséra se trouvaient.
Au Parc provincial de la rivière bleue, j'ai pu observer plusieurs très jolis sites de népenthes. Dans un premier temps en fôret ou l'on trouve le fameux cagou ( Oiseau emblématique de la NC, et qui aboie comme un chien !). Les feuilles des nepenthes de couleur bronze, et ascidies pourpre s'étalent sur le sol à l'abri des arbres.
C'est dans le maquis par la suite que les plantes sont du plus belle effet. C'est un artifice de formes et de couleurs ! Tant d'ascidies différentes entre les lowers et uppers. En témoigne les photos prises sur le terrain. C'était l'un des plus beaux site que j'ai pu admirer.
Les urnes sont si différentes, que l'on pourrait croire par moment à différentes espèces ! ce népenthes est, je trouve, bluffant ... Troublant. Tout est mis en oeuvre pour capturer une proie.
Le vendredi 24 octobre, je devais me rendre sur le Mont Dore, pour apprécier à nouveau quelques droséras. Chose faite.
Après près de 2 heures de marche, j'ai pu observer quelques beaux droséras de couleur pourpre. J'ai pu là aussi, observer par chance dans des crevasses à l'Est du Mont, quelques népenthes.
La fin de mon séjour ( La semaine du 27 octobre ), mon plus beau souvenir, et Mr Colin H. Clayton ( Triffid Park ) sera certainement content de l'apprendre, sera l'observation de nepenthes vieillardii sur l'ile des Pins ! C'est le 8eme site que je gardais pour la fin.
Cette plante semblait avoir disparu et ce depuis 1977 sur l'ile après un incendie dans les highlands. ( Pic Nga et Meunier sont les 2 plus hauts monts de l'île )
Nous sommes sur un sol de type volcanique et assez différent d'un point de vue géologique de la NC. Par ailleurs, un grand nombre d'habitants que j'ai croisé sur l'ile ne connaissait son existence que dans le sud de la NC, mais pas sur l'ile.
Je décidais de parcourir l'ile à vélo .... L'horreur ! Pas pour les différentes routes et chemins de terre qui ne sont pas trop difficiles, mais le vélo qui était de piètre qualité. J'aurai préféré sans selle ce jour-là !
Après plus de 6 heures, entre les highlands et le niveau de la mer, C'est sur le chemin du retour vers l'hotel, et très isolé que j'ai pu observer pour la dernière fois ce petit népenthes. Quelle joie !! Pouvoir admirer une plante qui semble ne plus exister depuis plus de 30 ans. Un grand moment que je n'oublierai certainement pas et que j'ai depuis peu partagé avec M. Colin.
J'ai tenté d'observer sur l'île aussi dans une tourbière utricularia uliginosa ...Mais en Converse, pas facile ! Désolé.
Pour information : Compte tenu du grand nombre de photos prises sur les différents sites et du temps pris pour poster un certain nombre de ces images, je dois condenser au maximum.
Merci pour votre compréhension.
Le moment est venu ... Bonne route dans le Grand Sud de la Nouvelle Calédonie !
EDIT : PHOTO PAGE 6