Bonjour à tous,
Je viens de passer quelques jours en Auvergne. Ce fut l'occasion pour moi de visiter quelques-unes des nombreuses tourbières du massif des Monts Dore (Puy-de-Dôme) et du nord du Cantal.
Voici un petit tableau de chasse après de longues pérégrinations.
Commençons par le Cantal, à la tourbière du lac de la Pignole.
Rapidement, les premières Drosera intermedia
Certaines poussent dans des dépressions inondées
Le cas de ce plant était plus étonnant. La profondeur d'eau étant relativement élevée par rapport à la taille de la plante (environ 20 cm), j'ai tout d'abord cru à une croissance similaire à celles de certains Drosera tropicaux formant une tige ancrée dans le substrat et se prolongeant jusqu'à une rosette flottant en surface. Finalement, il ne s'agissait simplement que d'une plante poussant sur un mini radeau de débris végétaux et d'algues.
également présent, Drosera rotundifolia
Ici les deux espèces poussant côte à côte
Un autre représentant carnivore, Utricularia. Difficile à identifier sans fleur. Vu la répartition, l'abondance et la taille des outres, peut-être s'agit-il de U. vulgaris? U. australis?
Un indigène du lac
Les bords extérieurs de la tourbière sont parsemés d'orchidées
Assez original, de la sphaigne orangée
Voici maintenant une autre tourbière cantalienne, située sur la commune de Lanobre.
Le biotope est ici assez différent. Situé au cœur d'une forêt de conifères, ce lac est recouvert dans sa presque totalité par de la sphaigne.
Bien que servant du substrat à de nombreux pins, le sol est très instable, nécessitant de prendre garde à chaque pas. En restant de façon prolongée au même endroit, l'eau monte rapidement autour des bottes!
Dans une petite clairière, sur seulement quelques mètres carrés, D. rotundifolia
Les pluies récentes ayant probablement fait monter le niveau du lac, de très nombreuses plantes ont été contraintes d'adopter provisoirement un mode de vie subaquatique!
Voilà pour cette première partie dans le Cantal où je me suis vraiment régalé non seulement dans les tourbières, mais aussi à la vue du cadre qu'offre ce département.
La suite, non moins intéressante, se passe dans le Puy-de-Dôme mais il est tard. Le reste suivra demain.
Julien
Balades dans les tourbières d'Auvergne
Balades dans les tourbières d'Auvergne
Modifié en dernier par DISKER le 26 févr. 2010 1:00, modifié 1 fois.
Pour examiner la vérité il est besoin une fois en sa vie, de mettre toutes choses en doute autant qu'il se peut.
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Merci à tous pour vos compliments
Tes photos sur les Drosera d'Irlande sont pas mal du tout également
Alors comme promis voici la suite.
La tourbière de la plaine Jacquot, dont les visites sont organisées (après avoir visité la maison des tourbières, présentant diverses informations et expositions sur ces milieux).
Ici aussi quelques D. rotundifolia, visible depuis la passerelle permettant de visiter la tourbière.
Des trous laissés par l'exploitation de la tourbe sont présents le long du parcours. Des trèfles d'eau ont pris possession de ces points d'eau.
Une partie de la passerelle immergée servait de refuge à des milliers de têtards, ça grouillait littéralement!
Une tourbière de pente traversée par un ruisseau, à proximité du lac de Chambedaze.
Des fleurs bien familières émergent au-dessus de la végétation
Pinguicula vulgaris
En compagnie de D. rotundifolia
Au milieu d'orchidées qui commencent tout juste à pointer le bout de leurs feuilles (nous sommes à 1200m d'altitude)
Et pour finir, la tourbière de Gayme. Cette tourbière présente la particularité d'avoir été exploitée d'abord artisanalement puis de façon plus récente à échelle industrielle. Cette activité sur une partie de la tourbière n'a pas forcément été négative puisque elle a entraîné la réouverture de la tourbière avec la création d'un lac dans la zone d'excavation. J'ai eu la surprise de découvrir ici un sentier balisé de panneaux pédagogiques.
Nous pouvons voir ici le front de taille. Paraît-il qu'il est possible d'y voir une couche de scories témoignant de la dernière phase d'activité volcanique de la région, mais je ne dois pas être suffisamment fin géologue, je n'ai rien vu.
Et au bord de l'eau, une utriculaire, probablement de la même espèce que celle présentée sur les photos du lac de la Pignole.
Malgré la présence de sphaignes, je n'ai pas observé ici de D. rotundifolia
Voilà, fin du voyage. Le Puy-de-Dôme vaut bien le Cantal. Magnifique région qu'est l'Auvergne! j'envie ses habitants.
Julien
Par contre j'avais l'air malin pour prendre cette photo, allongé dans la sphaigne gorgée d'eau et mes bottes qui commençaient à se remplir!!lamidesjardins a écrit :Magnifique la 5ieme photo ....^^
Tes photos sur les Drosera d'Irlande sont pas mal du tout également
Alors comme promis voici la suite.
La tourbière de la plaine Jacquot, dont les visites sont organisées (après avoir visité la maison des tourbières, présentant diverses informations et expositions sur ces milieux).
Ici aussi quelques D. rotundifolia, visible depuis la passerelle permettant de visiter la tourbière.
Des trous laissés par l'exploitation de la tourbe sont présents le long du parcours. Des trèfles d'eau ont pris possession de ces points d'eau.
Une partie de la passerelle immergée servait de refuge à des milliers de têtards, ça grouillait littéralement!
Une tourbière de pente traversée par un ruisseau, à proximité du lac de Chambedaze.
Des fleurs bien familières émergent au-dessus de la végétation
Pinguicula vulgaris
En compagnie de D. rotundifolia
Au milieu d'orchidées qui commencent tout juste à pointer le bout de leurs feuilles (nous sommes à 1200m d'altitude)
Et pour finir, la tourbière de Gayme. Cette tourbière présente la particularité d'avoir été exploitée d'abord artisanalement puis de façon plus récente à échelle industrielle. Cette activité sur une partie de la tourbière n'a pas forcément été négative puisque elle a entraîné la réouverture de la tourbière avec la création d'un lac dans la zone d'excavation. J'ai eu la surprise de découvrir ici un sentier balisé de panneaux pédagogiques.
Nous pouvons voir ici le front de taille. Paraît-il qu'il est possible d'y voir une couche de scories témoignant de la dernière phase d'activité volcanique de la région, mais je ne dois pas être suffisamment fin géologue, je n'ai rien vu.
Et au bord de l'eau, une utriculaire, probablement de la même espèce que celle présentée sur les photos du lac de la Pignole.
Malgré la présence de sphaignes, je n'ai pas observé ici de D. rotundifolia
Voilà, fin du voyage. Le Puy-de-Dôme vaut bien le Cantal. Magnifique région qu'est l'Auvergne! j'envie ses habitants.
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sympa tous ca
merci pour le reportage
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http://euro-carni.forumsactifs.com/list ... at-t30.htm
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