phinata a écrit :Magnifiques photos ! :D
Pour le copyright, tu sais, avec photoshop...
Mais revenons à ce qui m'intéresse :
As-tu observé les SUBSTRATS, pris des mesures, pH, Temp., Hygro, nature des sols, lumière, exposition, etc...
Toute donnée utile pour bien faire pousser nos plantes.
Si ça peut décourager ou au moins avertir, c'est déjà une bonne chose.
J'ai retrouvé certaines de mes photos sur un site de vente espagnol, ou sur facebook. Les gens pensent que tout internet est gratuit du moment que tu payes l'abonnement ou la connection... M'enfin.
Je n'ai pas de mesures parce qu'il fallait partir le plus léger possible pour tout porter, et que je n'ai pas de tels appareils ici.
Donc, je pense que le mieux est encore de se référer aux livres.
Sinon, ca m'a quand même donnée de sacrés sensations. Notamment les épiphytes, comme
N. edwardsiana, ou certains
N. burbidgeae étaient très impressionnants. Ils poussent clairement uniquement sur l'épaisseur de mousse se développant sur les troncs. Quand j'aurais plus de temps, je sortirais d'autres photos illustrant cela
.
Vu que la pente est relativement ardue, les arbres sont très penchés, cherchant la lumière que les autres arbres cachent. De ce fait, ces arbres sont parfois quasiment à l'horizontale. Donc, c'est assez facile pour les plantes d'y germer et de pousser.
La mousse n'était pas de la sphaigne par ailleurs.
N. edwardsiana pousse plus bas que
N. rajah,
N. villosa et
N. lowii de ce que j'ai vu. Il pousse clairement dans la forêt moussue, dont le couvert végétal est assez bas. Donc, relativement pas mal de lumière, mais moins que pour
N. rajah et
N. villosa (quoi que ce dernier se trouvait plus protégé par les autres plantes) qui poussent directement sous le soleil quand il y en a. En compagnie de certains rhododendrons, au milieu des roches ultramafiques si je ne dis pas de bétises.
Perso, j'ai vécu du 100% d'humidité tout le long, avec de la brume (toutes mes photos avec flash ont capté cette brume
) et de la pluie.
Le soleil reste relativement rare, et comme souvent en montagne, la pluie tombe l'après midi.
Niveau température, il faisait très froid, même vers 14h. A tel point qu'un porteur a attrapé la creve. Il devait faire dans les 15-18°C quand j'y étais en journée (tout en haut), et quand il y avait du vent, il faisait vraiment très froid.
Ca m'a fait de la peine d'imaginer tous ces
N. rajah poussant au chaud en France: c'est clairement différent. Il ne viendrait pas immédiatement à l'esprit de se mettre en maillot de bain au sommet des Alpes ou des Pyrénées en hiver. Ca m'a fait un peu la même impression
.
Désolé de ne pas pouvoir aider plus ;-).
Merci à vous pour vos compliments.
Trois petits oublis:
N. fusca:
U. striatula:
U. moniliformis:
Merci à M. Hingst et à A. Fleischmann pour leur aide pour ces dernières.
EDIT: si un modo ou un admin sait pourquoi les liens des utriculaires ne marchent pas sur ce forum... Ils marchent sur d'autres!
