Sondage - Les lampes utilisées.
Je sais que pour les Envirolites par exemple, lorsqu'ils indiquent 110W c'est la puissance électrique équivalente à une ampoule traditionnelle (à filament incandescent) et qu'en pratique elle consomme environ 36W de courant.
Pour les néons de type Grolux à 18W annoncés : c'est bien là la consommation réelle ? Parce que sinon ça ne doit pas être très lumineux.
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La botanique est l'art d'insulter les plantes en latin - Alphonse Karr
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Oui, je me suis un peu foutu de toimesnager a écrit :je poser cette question car il existe maintenant certaines ampoule comme les envirolites qui degagent bcp d'NRJ pour une faible consommation!! et je voulais savoir si c'etait le cas avec ce genre de neons...
En fait pour certaines ampules écos ils "trichent un peu, ils te disent la "puissance équivalente". Genre 100W pour 20W consommés.... En fait concrètement ça veut dire qu'en consommant 20W cette ampoule éclaire autant qu'une ampoule classique de 100W. C'est simplement que le rayonnement se fait en quasi-totalité dans le domaine visible, et non dans les infrarouges comme les ampoules normales (qui chauffent beaucoup plus qu'elles n'éclairent). mais de la manière dont ils le présennte, ça parait "magique" car on croit qu'il y a 20W consommé pour 100W de lumière produite...
Les néons sont intermédiaires: rendement moins bon que les envirolites, mais nettement supérieur à des ampoules classiques quand même.
lolo
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Tu veux dire par là qu'ils sont moins efficaces ?un lolo de plus a écrit :Les néons sont intermédiaires: rendement moins bon que les envirolites, mais nettement supérieur à des ampoules classiques quand même.
Je viens de commander un ensemble 2x55 watts (modèle Greenbox de chez Hydrobox) pour remplacer mon envirolite vieillissante, d'où ma question.
les Envirolites sont aussi des néons. Ce qui fait l'efficacité d'un néon c'est son ballast si j'ai bien compris, et un ballast extérieur (pour les turbo néons) peut être bon ou mauvais alors que dans une envirolite il est comme il est.
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Alors, réponses aux questions (exactitude peut être à revoir sur certains points si des physiciens tombent dessus, mais pour l'essentiel du principe c'est en gros comme ça):
-effectivement une lampe "fluocompacte", "envirolite" etc... , n'est jamais qu'un néon, un "tube fluorescent".
Pour le fonctionnement du ballast, je peux pas vous répondre, c'est pas trop mon domaine. Il doit y avoir aussi plusieurs moyen de créer la décharge électrique, etc etc... je laisse la plume aux expert.
-Par contre, ce qui change tout c'est le revetement fluorescent qui est appliqué sur le verre, à l'interieur du(des) tube(s). Ce revetement absorbe le rayonnement produit à l'intérieur (grace aux fameuses décharges electrqiue et à la présence de certains éléments précis, comme du mercure notamment) et le réemet, mais à des longueurs d'ondes différentes....
C'est comme ça qu'on fait différents types de néons: selon la composition de ce revetement (en général des oxydes, je sais plus exactement lesquels... souvent de l'oxyde de baryum, mais une dizaine sont possibles. J'avais lu un bouquin là dessus, faudrait que je retrouve mes notes) on produit donc un spectre lumineux plus ou moins riche dans les différentes longueurs d'ondes.
Et donc pour les ampoules dites "economiques", ils mettent le mélange qui permet d'avoir un rayonnement contenu quasimment uniquement dans les longueurs d'ondes "visibles" : en gros de 400 à 800nm (peut être un peu d'UV aussi?) C'est pour ça qu'on dit que le rendement est proche de 100%, très peu d'infrarouges ("chaleur", quoi) sont émis, tout le rayonnemente st visible à l'oeil... et plus ou moins utilisable par nos plantes chéries.
-Un néon normal fonctionne un peu pareil (à quelques subilités près le principe est le même: décharge et revetement fluorescent), mais émet déjà une bonne partie de son rayonnement dans l'infrarouge. Au final 100% de l'énergie electrique est bien convertie en rayonnement, mais une partie de ce rayonnement n'est perçu que comme de la chaleur: donc le "rendement" baisse, tout le rayonnement n'est pas de la lumière visible. De mémoire, je crois que 30 à 40% du rayonnement est en lumière visible (chiffre à vérifier!) et le reste part en chaleur.
Et pour les ampoules à incandescence, je crois qu'on tombe à 20% de rayonnement visible, les 80% restant étant des infrarouges, donc de la pure perte niveau lumière.
lolo
-effectivement une lampe "fluocompacte", "envirolite" etc... , n'est jamais qu'un néon, un "tube fluorescent".
Pour le fonctionnement du ballast, je peux pas vous répondre, c'est pas trop mon domaine. Il doit y avoir aussi plusieurs moyen de créer la décharge électrique, etc etc... je laisse la plume aux expert.
-Par contre, ce qui change tout c'est le revetement fluorescent qui est appliqué sur le verre, à l'interieur du(des) tube(s). Ce revetement absorbe le rayonnement produit à l'intérieur (grace aux fameuses décharges electrqiue et à la présence de certains éléments précis, comme du mercure notamment) et le réemet, mais à des longueurs d'ondes différentes....
C'est comme ça qu'on fait différents types de néons: selon la composition de ce revetement (en général des oxydes, je sais plus exactement lesquels... souvent de l'oxyde de baryum, mais une dizaine sont possibles. J'avais lu un bouquin là dessus, faudrait que je retrouve mes notes) on produit donc un spectre lumineux plus ou moins riche dans les différentes longueurs d'ondes.
Et donc pour les ampoules dites "economiques", ils mettent le mélange qui permet d'avoir un rayonnement contenu quasimment uniquement dans les longueurs d'ondes "visibles" : en gros de 400 à 800nm (peut être un peu d'UV aussi?) C'est pour ça qu'on dit que le rendement est proche de 100%, très peu d'infrarouges ("chaleur", quoi) sont émis, tout le rayonnemente st visible à l'oeil... et plus ou moins utilisable par nos plantes chéries.
-Un néon normal fonctionne un peu pareil (à quelques subilités près le principe est le même: décharge et revetement fluorescent), mais émet déjà une bonne partie de son rayonnement dans l'infrarouge. Au final 100% de l'énergie electrique est bien convertie en rayonnement, mais une partie de ce rayonnement n'est perçu que comme de la chaleur: donc le "rendement" baisse, tout le rayonnement n'est pas de la lumière visible. De mémoire, je crois que 30 à 40% du rayonnement est en lumière visible (chiffre à vérifier!) et le reste part en chaleur.
Et pour les ampoules à incandescence, je crois qu'on tombe à 20% de rayonnement visible, les 80% restant étant des infrarouges, donc de la pure perte niveau lumière.
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Juste pour résumer, ce que je viens de raconter est assez facilement constatable:
-une lampe à incandecence est rapidement brulante
-un néon est déjà beaucoup moins chaud
-et une envirolite peut presque etre touchée à la main en plein fonctionnement
preuve qu'entre ces 3 lampes la perte en rayonnement infrarouge diminue graduellement de l'ampoule normale à l'envirolite. A l'inverse, à consommation electrqiue equivalente le rendement lumineux augmente.
voila!
-une lampe à incandecence est rapidement brulante
-un néon est déjà beaucoup moins chaud
-et une envirolite peut presque etre touchée à la main en plein fonctionnement
preuve qu'entre ces 3 lampes la perte en rayonnement infrarouge diminue graduellement de l'ampoule normale à l'envirolite. A l'inverse, à consommation electrqiue equivalente le rendement lumineux augmente.
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