Bonjour à tous,
je me posais cette question, qui semble saugrenue, parce que ma tourbière est envahie de sphaigne.
Au début, je me réjouissais de cela : outre l'aspect esthétique et la preuve du bon fonctionnement de ma tourbière, il me semblait que la sphaigne protégeait les plantes de la sécheresse (notament les Darlingtonia qui apprécient grandement l'évaporation de l'humidité de la sphaigne, pour rafraichir la plante) et du froid en hiver.
Cependant, je trouve que le développement est inquiétant...
Les plantes en hiver sont entièrement recouvertes de mousse, par exemple les Sarracenia ont au moins 10 cm de sphaigne au dessus du bourgeon.
Certains Drosera également (D. binata, D. filiformis).
En dégageant un pied de S. minor qui avait du mal à repartir, j'ai vu que la turfigénèse de la sphaigne (qui me semblait-il était un phénomène très lent ?) avait littéralement enseveli le bourgeon sous quelques centimètres de tourbe...
Faut-il dégager un peu les plantes (ou du moins les bourgeons) qui sont sous la sphaigne ?
La sphaigne peut elle être dangereuse pour les plantes ?
Les Sarracenia ne poussent pas pour la plupart en compagnie de sphaigne, mais plutôt dans des prairies humides, des marais d'infiltration, des bords de cours d'eau et de plan d'eau etc.
J'ai vu a contrario des S. purpurea ssp. purpurea qui poussaient dans des matelas de sphaigne à tel point que seuls des ouvertures emplies d'eau étaient visibles, comme de petits miroirs ronds disséminés ça et là :D
Il est d'ailleurs capable de faire des genres de stolons d'où poussent les urnes afin d'atteindre la "canopée"
J'ai vu a contrario des S. purpurea ssp. purpurea qui poussaient dans des matelas de sphaigne à tel point que seuls des ouvertures emplies d'eau étaient visibles, comme de petits miroirs ronds disséminés ça et là :D
Il est d'ailleurs capable de faire des genres de stolons d'où poussent les urnes afin d'atteindre la "canopée"
L’ordre naît du chaos - Théorie du chaos
La botanique est l'art d'insulter les plantes en latin - Alphonse Karr
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