Dare dare, ça repart au balcon!
La petit tourbière dédiée aux droséracées en vue d'ensemble:

Cet hiver il y a eu des périodes de gel significatives, cette tourbière étant petite elle a carrément formé un bloc de glace et la plupart des dionées s'est largement défoliée à l'exception notable d'une rouge à dents courtes, dont les pièges non seulement n'ont pas été détruits mais se sont rouverts après le gel lors des périodes moins froide, parvenant même à capturer une abeille solitaire!!!
Je croyais qu'un piège gelé ne se rouvrait jamais... il existerait donc des exceptions?
Détail des trois espèces de
Drosera euro-indigènes, qui pour le moment sont très en forme car toutes apprécient la fraîcheur:
La grande tourbière, celle des grands sarracènes dont
S.flava:

Ce sont donc clairement des plantes à feuillage semi-persistant et non caduc, car certaines urnes ont su faire face à l'infernale alternance du gel et du dégel (- 4°C): jamais plus je ne taillerai à ras ces plantes en hiver, je me contenterai comme cet hiver d'enlever leurs feuilles abimées, car je m'aperçois que ces urnes survivantes favorisent nettement le redémarrage printanier le tout sans pourriture!
La tourbière intermédiaire avec les deux
S.purpurea dont les urnes ont sans surprise mieux résisté à l'hiver, où le
Drosera filiformis qui lui aussi a bien tenu tape désormais l'incruste et se réveille:
