Avant :
Après :
Presque rien ne change, en apparence
.
Ce n'est pas encore fini, mais j'en vois le bout. Comme je l'avais détaillé, l'installation électrique laissait à désirer dans mon terrarium, avec toutes ces multiprises et fils situés notamment sous le terrarium. Du coup, je me suis dit que j'allais y installer un tableau électrique afin d'avoir quelque chose de plus propre et surtout, de plus sécuritaire. Merci notamment à Guillaume Albi et à ceux qui ont pu m'aider sur mon parcours initiatique
.
Du coup, j'ai remplacé tous les chargeurs pour les ventilos, pour les brumisateurs et pour la pompe haute-pression par deux alimentations, une 12V et une 24V dans le tableau électrique.
J'ai réduit le nombre de fils, et j'ai taché de faire les connections plus propres : soit à coup de soudure et gaine thermorétractable, soit avec des dominos, dans une boite de dérivation étanche posée au dessus du terrarium. J'ai également rajouté une terre dans l'eau du terrarium.
Cependant, ce n'est pas encore terminé, car j'ai les pompes qui perturbent mes relais, et je n'ai pas encore trouvé comment résoudre ce problème de manière permanente. Je ne sais pas si c'est la charge inductive des moteurs ou bien si ce sont des perturbations electro-magnétiques, mais dans l'immédiat, j'ai contourné le problème en laissant les pompes allumées.
En parallèle, je me suis dit que j'allais essayer de gagner encore en autonomie et en confort de gestion de mon terrarium. On s'éloigne un peu de la culture des plantes, et on tutoie un peu le mode "geek"
. Je me suis lancé dans la programmation d'un Raspberry Pi, un micro-controlleur (un ordinateur vaguement plus grand qu'une carte de crédit, en Linux), afin de piloter mon terrarium à l'aide de capteurs.
Ca a pris du temps parce que je n'y connaissais rien du tout, ni à la programmation en python, ni à Linux, ni à l'électronique ou à l’électricité. Mais à coeur vaillant rien d'impossible : le Raspberry Pi a connu un énorme succès mondial de vente, car il rend la programmation possible à tous les débutants, pour un prix modique. Par ailleurs, il y a une communauté active, qui permet de trouver de nombreux tutos disponibles sur le net afin de monter son projet. Tous les scripts permettant de lire mes capteurs, je les ai trouvés et adaptés depuis divers sites webs.
L'avantage, c'est notamment la réduction du nombre de programmateurs, de thermostats, et de pouvoir personnaliser comme je le souhaite mes conditions, sans être dépendant de l'appareil acheté. Également, je peux ajuster la brumisation, l'arrosage, ou la ventilation selon mes souhaits et les besoins des plantes. J'espère de cette manière pouvoir éviter d'arroser trop souvent, et de gêner la croissance de mes
Drosera. J'aimerais que le substrat sèche relativement, avant de prendre une grosse session d'arrosage simulant une pluie. De cette manière, les
Drosera devraient pouvoir mieux cohabiter avec les autres plantes du terrarium.
Un autre futur avantage, c'est de pouvoir mettre mon installation sur ma future box, et de pouvoir avoir des photos de mes plantes même quand je suis absent et que je voyage, et d'installer des alertes à distance.
Enfin, ca m'a permis d'appréhender de la programmation "utile" pour faire du monitoring et de la future domotique : je vais mettre ça sur le cv
. Il y a un aspect jeu/challenge important dans tout ça. C'est plus vraiment lié à la culture des plantes, mais ca a surement sa place dans la partie terrarium ou bricolage du fofo ;-). Ah ouais, y a des capteurs qui servent vraiment à rien, et qui sont là pour faire jolis : c'est du gadget superflu, j'avoue
!
Quand je serai sûr de mon installation, je ferai faire un circuit imprimé des fils temporaires, et le tout rentrera dans le coffret. Ainsi, je n'aurais plus de fils apparents.
Dans l'idée, je peux faire on/off pour chacun de mes appareils ou certains appareils groupés, et je peux régler l'ensemble de mes paramètres
via une interface sans avoir à rentrer dans le code, sur un petit écran tactile. Je peux également afficher sur un petit graphe temporaire les températures, l'hygrométrie et "l'hydrométrie" des dernières 24h, mais que je ne montre pas là. Une version min/max améliorée de ma station météo
.
Ca, c'était quand je faisais mes tests avec des valeurs aléatoires, mais dans l'idée, c'est pareil :
J'ai essayé de faire un trou dans le mur pour y fixer le coffret, mais je n'y suis pas arrivé
. Quand je vous dis que je ne suis pas un
vrai bricoleur
.
Donc, ça, j'ai enlevé. J'ai également changé la plaque d'agglo hydrofuge, parce qu'elle avait pris l'eau et qu'elle commençait à se courber. Je la soupçonne d'être à l'origine de ma casse de verre soudaine. J'ai aussi acheté et mis un 5ème pied au centre du terrarium.
L'ancienne plaque :
Le xaxim avait été mis à l'arrache. Désormais, j'ai collé des p'tits trucs à torchons de cuisine/salles de bains, afin de pouvoir maintenir toutes les plaques au même niveau, mais de pouvoir les enlever si besoin. Je vais aussi pouvoir mettre d'autres plantes dessus, maintenant que je suis content de son apparence.
Avant, j'avais ça :
On peut voir la bâche temporaire que j'avais mis pour étanchéifier la fuite :
La bâche, et un truc agaçant : le tuyau d'arrivée d'eau de l'arrosage n'était pas toujours fixé au fond. J'en ai profité pour coller un truc à cuisine, et pincer le tuyau dans le truc.
Ouais, les plantes sont reparties dans la salle de bains
. Elles n'ont pas aimé les 10 jours passées à l'extérieur. J'ai perdu beaucoup d'urnes, et j'ai eu des taches que je n'avais encore jamais vues sur des
Heliamphora . Mais bon, c'était le deal. Vu qu'il me fallait faire l'usage du silicone pour refaire la plaque...
La fin de
U. campbelliana, et
U. jamesoniana en fleur
:
L'ancienne sonde déportée de température du thermostat d'ambiance :
Le fond du terra (gouttières+caillebotis de salle de bains) :
La fissure :
Terra lavé, vidé, retourné :
L'ancienne plaque :
La nouvelle (6mm) :
J'en ai profité pour augmenter la capacité de mon propulseur à brume.
Le nouveau (réservoir à croquettes pour chien) :
45l :
Je fais des rainures dans les gouttières pour pouvoir les coincer dans le couvercle en plastique :
Avec du vieux silicone séché, je peux étanchéifier un poil, mais c'est pas vraiment nécessaire :
Et à l'intérieur, mes brumisateurs :
Le terrarium en mode propre :
Une partie à finir, avec un circuit imprimé et toussa :
La boite de dérivation :
Capteur hygrométrie/température, et à l'extérieur, un capteur à aimant qui détecte quand la porte est ouverte ou fermée. Cela me permet de couper la brumisation, le système froid et l'arrosage quand c'est ouvert, pour éviter de pourrir l'APN pour les photos :
Le capteur température qui va vraiment me servir, celui de la quantité d'eau dans l'eau, et un franchement inutile qui est une photorésistance :
La terre rajoutée dans l'eau :
Le tuyau arrivée de l'arrosage, désormais pincé. Et derrière, c'est un tube UV pour essayer de limiter les algues près des pompes :
Et voilà pour le moment :
Les prochaines étapes :
- trouver ces problèmes liés aux relais des trois appareils
- fignoler le coffret, tout réduire et mettre au mur
- Elastopur et tourbe sur les fils et les tuyaux dans le terrarium. Je ne ferai ça que lorsque j'aurais à re-déplacer le terrarium.
A+
Vince